Présentation de la communauté
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Communauté religieuse: Soeurs de la Charité de Québec
Classé sous Organisation religieuse (9200), Communauté (9240), Récit fondateur (9241).
Écusson des Soeurs de la Charité de Québec
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En 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon demande aux Sœurs de la Charité de Montréal (Sœurs Grises), fondées par la révérende Mère Marguerite d'Youville en 1737, de prendre en charge l'orphelinat de la Société charitable des Dames catholiques de Québec. Mère Marcelle Mallet, accompagnée de quatre jeunes professes et d'une novice, arrive le 22 août 1849. Si les Sœurs grises œuvraient principalement auprès des pauvres et des malades, dès leur arrivée à Québec, l'enseignement est vite devenu un des principaux objectifs de la communauté.
Mère Mallet et ses sœurs se mettent aussitôt au travail, en s'occupant de l'orphelinat pour filles, en ouvrant des classes pour jeunes filles, en accueillant des dames âgées, en organisant des visites à domicile auprès de malades et en fondant un orphelinat pour garçons. Comme les Sœurs de la Charité forment la première Congrégation d'origine canadienne à s'établir à Québec, elles accueillent rapidement de nombreuses jeunes filles attirées par le charisme de la charité universelle de Mère Marguerite d'Youville.
L'année 1854 est marquée par l'autonomie de la fondation de Québec par rapport à l'Hôpital général de Montréal et les Sœurs de la Charité de Québec deviennent alors une congrégation autonome. Toutefois, ce n'est qu'en 1866 que l'Institut des Sœurs de la Charité de Québec reçoit sa consécration officielle.
Grâce à l'entrée constante de novices dans la communauté, Mère Mallet est en mesure de répondre aux nombreuses demandes d'aide en soins de santé et en éducation venant de l'extérieur de Québec. La première maison des Sœurs de la Charité de Québec est fondée à Cacouna en 1857. Suivront par la suite les fondations de Lévis, de Sainte-Anne de La Pocatière, de Carleton, de Rimouski, de Charlottetown, de Havre-Saint-Pierre, de la Malbaie, de la Beauce et de Thetford Mines. Les Sœurs de la Charité sont alors priées de prendre en charge des orphelinats, des hospices, des pensionnats, des écoles et, plus tard, des hôpitaux généraux, des écoles primaires et secondaires, des écoles normales, des écoles d'infirmières, des foyers pour personnes âgées, des hôpitaux psychiatriques et des œuvres à caractère social, notamment en zones rurales. En 1949, année du centenaire de la Congrégation, les Sœurs de la Charité de Québec avaient ouvert plus de 67 maisons. À partir de 1890, les Sœurs de la Charité de Québec sont présentes sur le territoire américain. Elles partent en mission pour le Japon après la Seconde Guerre mondiale et en Amérique du Sud (Paraguay, Argentine et Uruguay) à la demande des évêques à la suite de Vatican II.
Pendant de nombreuses années, les Sœurs de la Charité de Québec ont rempli un rôle de suppléance en éducation, en soins de santé et en services sociaux dans les multiples milieux où elles ont travaillé. Ces divers secteurs ont cependant été pris en charge par les services publics dans la deuxième moitié du XXe siècle. Depuis le retrait progressif des religieuses de ces secteurs, les Sœurs de la Charité de Québec se sont davantage tournées vers la pastorale et l’évangélisation, tout en poursuivant leurs œuvres sociales, y compris des comptoirs vestimentaires, une soupe populaire et des visites à domicile, et ce, dans l’esprit d'initiative de la révérende Mère Marcelle Mallet.
Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
MRC: Communauté métropolitaine de Québec
Lieu:
Maison Mère-Mallet, 945, rue des Soeurs de la Charité, Québec, G1R 1H8
Téléphone: (418) 692-1762
Soeur Anne-Marie Gagné
Lien avec la pratique : Soeur Anne-Marie Gagné est présentement responsable des communications de la communauté.
Enquêteurs : Maude Redmond Morissette, Sylvianne Lagueux-Tremblay
Date d'entrevue : 2 mars 2010
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: