Bénis de Dieu : récits des communautés religieuses du Québec

Voir la vidéo

Du 24 septembre au 21 novembre 2010 à l’église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier  à Québec, (190 rue Saint-Joseph Est) se tenait l’exposition « Bénis de Dieu »  portant sur le patrimoine immatériel des communautés religieuses du Québec.  L’exposition aborde le patrimoine immatériel religieux en utilisant des technologies multimédias (panophotographies, son multicanal, vidéos). Les visiteurs ont pu  «s’immerger» dans l'espace-temps des couvents et des monastères en visionnant le récit des religieuses et religieux sur leur expérience individuelle et collective du sacré. Les visiteurs ont pu revivre avec eux le rythme de la vie quotidienne, composée de rituels, de moments de contemplation et d'actions sociales.

Un patrimoine en constante évolution

La fragilité et l'avenir incertains du patrimoine religieux préoccupent les experts mais également les simples citoyens. Qu'adviendra t-il des pratiques religieuses et comment évolueront elles ? Qui sont ces hommes et ces femmes qui se vouent encore aujourd'hui à la vie spirituelle et qui sont les gardiens de ces lieux méconnus du public ? Voilà les questions que cette exposition souhaite soulever. La valeur sociale du patrimoine immatériel ne cesse de se confirmer au regard des politiques culturelles. Dernièrement la ministre Christine Saint-Pierre a déposé un projet de loi afin d'inclure ce patrimoine dans la loi visant à protéger les biens culturels.

Depuis 2005, la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l'Université Laval se penche sur la problématique du patrimoine immatériel. Les entrevues présentées dans l’exposition ont été recueillies par les ethnologues de la Chaire dans le cadre de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux du Québec soutenu par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

« Bénis de Dieu »  réunissait aussi les efforts du conseil de Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Saint-Roch et la Fondation Saint-Roch. L'exposition a été rendue possible grâce à une subvention proposée dans le cadrede l'Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.