Présentation de la communauté
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Chicoutimi
Communauté religieuse: Soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil de Chicoutimi
Classé sous Organisation religieuse (9200), Communauté (9240), Récit fondateur (9241).
Mère Françoise Simard en 1929
© Archives Soeurs Notre-Dame-du-Bon-Conseil, soumis à copyright
En 1892, Monseigneur Michel-Thomas Labrecque devient le troisième évêque de Chicoutimi. Dès les débuts de son épiscopat, il projette de fonder une communauté de religieuses féminines vouées à l’éducation des enfants des paroisses de son diocèse. Monseigneur Labrecque ne tarde pas à mettre son projet à exécution. Il demande à mademoiselle Françoise Simard, alors enseignante à Saint-Fulgence, mais ayant aussi déjà vécu deux expériences de communauté religieuse, chez les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec et chez les Sœurs grises de Montréal, de participer à la fondation d’une communauté de religieuses enseignantes.
L’institut des Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil prend officiellement naissance à Chicoutimi le 4 novembre 1894. Le premier monastère est construit en 1895 et, dès 1902, la communauté doit apporter des agrandissements au bâtiment, le nombre de membres augmentant sans cesse au sein de la congrégation.
Dès 1899, les Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil ouvrent des maisons dans les paroisses pauvres du diocèse, dont la première à Natashquan. Au rythme des besoins, les Sœurs assurent une présence éducative dans la majorité des écoles des différentes régions du diocèse : Saguenay, Lac-Saint-Jean, Charlevoix, Côte-Nord. En 1902, quelques sœurs, à la demande de Monseigneur Charles Guay, se rendent dans le diocèse de Québec et fondent l’Hôpital Guay de St-Joseph de Lévis qui portera plus tard le nom Institution Mgr. Guay. Au cours des premières années on y accueille des vieillards. Cet hôpital sera aussi habité par des pensionnaires mixtes jusqu’en 1929. Par la suite, celui-ci deviendra un orphelinat de garçons.
À la fin des années 1930, la communauté essaime en lointaine Afrique (1937). En Ouganda, elles travaillent à l’éducation des jeunes, à la promotion de la condition féminine et à la formation d’une relève vocationnelle. Quelques vingt ans après l’arrivée des Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil, une Congrégation religieuses autochtone est reconnue autonome sous le nom The Sisters of Our Lady of Good Consel of Mbarara. Une mission au Chili suivra en 1964, ainsi que dans plusieurs autres pays d’Afrique dans les années 1970.
À la fin des années 60, des événements importants viennent ébranler les structures sociales, scolaires et religieuses. Malgré ces événements qui transforment la congrégation, l’embarcation suit toujours son cours. Les Sœurs ont toujours en main l’héritage précieux de leur Fondatrice et de leur Fondateur en s’impliquant à de nouveaux champs d’apostolat, notamment en dans les œuvres sociales comme les maisons d’accueil pour femmes, les regroupements communautaire de paroisses et les comptoirs vestimentaires.
En 2011, la communauté compte 180 religieuses, dont plusieurs sont toujours présentes dans divers milieux au Lac-Saint-Jean et au Saguenay. Les Sœurs perpétuent la mission de mère Françoise Simard en oeuvrant en éducation et en répondant aux besoins du temps. Comme éducatrice, la croissance humaine et chrétienne de la personne est toujours la préoccupation première des Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil.
Municipalité: Saguenay
Région administrative: 02 Saguenay-Lac-Saint-Jean
Lieu:
Maison mère des soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil de Chicoutimi, 700, rue Racine, Saguenay (Qc), G7H 1V2
Téléphone: 418-543-4861
Soeurs Marguerite Pedneault et Suzanne Tremblay
Titre, rôle et fonction : Sr Marguerite Pedneault est née en 1914 à Arvida. Elle a fait profession en 1933 chez les Soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil. Elle a enseigné à Port-Alfred et à Alma et est par la suite devenue professeur de dessin au scolasticat. Sr Suzanne Tremblay est née en 1940 à Arvida. Elle est entrée en communauté à l’âge de 18 ans. Elle a enseigné et elle a travaillé dans les missions, en Ouganda et au Zaïre. Elle a aussi occupé des postes administratifs dans la congrégation pendant vingt ans.
Enquêteurs : Marjolaine Boutin, Maude Redmond Morissette
Date d'entrevue : 19 janvier 2011, 20 janvier 2011
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: