Récit de pratique cérémonielle ou cultuelle
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Paroisse, congrégation ou équivalent: Très-Saint-Sacrement (Québec)
Classé sous Pratique religieuse (9300), Pratique rituelle (9320), Rite de purification (9324)
et sous Pratique religieuse (9300), Pratique de communication religieuse (9350), Marque ou signe de reconnaissance (9357).
Fidèles recevant les cendres
© Soumis à copyright
L'origine exacte du mercredi des Cendres n'est pas connue, mais l'imposition des cendres serait de tradition juive. Ce rituel provient d'une pratique pénitentielle au cours de laquelle les fidèles, qui avaient confessé leurs péchés, devaient porter sur leur front le signe de la croix dessiné avec de la cendre. Ce geste est associé à une démarche de conversion de la part des fidèles. C'est un jour de pénitence où le jeûne doit être observé.
Au Moyen-Âge, cette cérémonie était l'occasion de faire un exercice pénitentiel d'une durée plus longue. En effet, le fidèle qui assistait à la cérémonie et qui confessait ses péchés au prêtre devait porter les cendres à l'extérieur de l'église pour 40 jours, soit la période correspondant au carême.
Père Gérard Busque
© Soumis à copyright
Le mercredi des Cendres fait partie du cycle pascal et il marque le commencement officiel du carême, aussi appelé «le grand jeûne». Cette célébration se déroule un mercredi, entre le 4 février et le 10 mars. C'est une fête mobile. En 2010, le mercredi des Cendres était célébré le 17 février, et ce, partout dans le monde. Appliquer les cendres en signe de croix sur le front des fidèles est un geste symbolique, qui marque le début d'un chemin de conversion. Ce chemin, le fidèle doit le refaire chaque année en signe de piété.
Les cendres utilisées au cours de la célébration proviennent des rameaux bénits par le prêtre, utilisés l'année précédente à l'occasion du dimanche des Rameaux, et brûlés par le sacristain. Cette cérémonie ne comporte plus la préparation pénitentielle qui était une de ses caractéristiques au Moyen-Âge. Aujourd'hui, la liturgie récitée après l'homélie remplace la pratique pénitentielle. Cette liturgie est axée sur une invitation à la conversion des fidèles. Les homélies du mercredi des Cendres donnent un sens à l'imposition des cendres sur le front, mais également au commencement du carême, à la préparation de Pâques et à l'importance de se convertir. Le feu qui brûle les rameaux symbolise le feu de l'amour qui doit réduire en cendres ce qui est considéré comme impur par l'Église. Après l'homélie , le prêtre bénit les cendres et les asperge d'eau bénite. Le prêtre trace ensuite le signe de la croix sur le front du chrétien et dit: «Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ». Par ce geste et ces paroles, le prêtre évoque la mort, la fragilité de notre existence et notre passage éphémère sur la terre.
Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
MRC: Communauté métropolitaine de Québec
Lieu:
Église Très-Saint-Sacrement, 1330, chemin Ste-Foy, Québec, G1S 2N5
Téléphone: (418) 527-2555
Télécopieur: (418) 527-4282
Site Web: http://paroissesaintsacrement.com
Père Gérard Busque
Titre, rôle et fonction : Curé de la paroisses Très-Saint-Sacrement
Lien avec la pratique : Père Gérard Busque officie la cérémonie
Enquêteur : Jean-Sébastien Laliberté
Date d'entrevue : 19 mai 2010
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: