Récit de pratique culturelle

L'apprentissage des obédiences chez les Petites Soeurs de la Sainte-Famille

Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Sherbrooke
Communauté religieuse: Petites Soeurs de la Sainte-Famille

Classé sous Organisation religieuse (9200), Personnel religieux (9230), Forme d'apprentissage (9233).

Description


Le travail aux cuisines
© Archives P.S.S.F., soumis à copyright

L'apprentissage des obédiences correspond à un mode de vie chez les Petites Soeurs de la Sainte-Famille et à l'esprit de partage et d'entraide dans la communauté. Si le travail était parfois ardu et monotone, c'est dans leur mission auprès du clergé qu'elles trouvaient leur raison d'être et de vivre leur spiritualité.
Les obédiences sont les différentes tâches que les sœurs sont chargées d'accomplir. Elles sont attribuées par la supérieure générale et son conseil. Ayant fait vœu d’obéissance, c’est l’autorité qui décide quelles obédiences seront attribuées à chacune. Tout au long de leur vie religieuse, les sœurs peuvent être amenées à changer d’obédience. En entrant en communauté, les postulantes font l'apprentissage des différents travaux. Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille transmettent leur savoir-faire, prodiguent des conseils, et partagent leurs connaissances avec les plus jeunes. L'enseignement et le travail se font toujours dans l'entraide et la collaboration.
Les postulantes, pouvaient faire des stages dans les maisons où travaillent les religieuses ou à la maison générale. Elles y apprenaient à faire la cuisine, la buanderie, l'entretien ménager et la couture. Les postulantes étaient amenées à passer par toutes les obédiences afin d’avoir un aperçu de toutes les charges et d'être polyvalentes. Après la formation, les soeurs étaient assignées dans un collège, un évêché ou un presbytère. Les Petites Soeurs devaient avoir une bonne capacité d'adaptation, car elles changeaient d'obédiences et de maisons, selon les besoins.
Autrefois, la communauté, à la maison générale, était autosuffisante. Avec le vieillissement des membres et le manque de relève, plusieurs métiers ne sont plus pratiqués, tels la cordonnerie, l'horlogerie et la cuisine.

Localisation

Municipalité: Sherbrooke
Région administrative: 05 Estrie
MRC: Hors MRC
Lieu: Maison générale, 1820, rue Galt Ouest, Sherbrooke, J1K 1H9
Téléphone: 819 823-0345
Télécopieur: 819 562-2578
Site Web: http://www.centremarie-leonieparadis.com

Source

Soeur Rachel Lemieux
Titre, rôle et fonction : Elle est directrice du Centre Marie-Léonie Paradis, qui comprend aussi un musée. Soeur Rachel Lemieux a siégé au conseil général de la communauté durant une dizaine d’années, elle a occupé le supériorat dans une communauté locale et a fait des ateliers d'éveil vocationnel auprès de différents groupes, pour sensibiliser les jeunes à la vie religieuse.
Lien avec la pratique : Soeur Rachel Lemieux a appris ce savoir-faire de la communauté dès son entrée. Elle a aussi communiqué ses connaissances et son savoir-faire à plusieurs soeurs.

Enquêteurs : Stéphanie Teasdale, Marie-Claude Paradis
Date d'entrevue : 2 mars 2009


Partenaires

La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: