Historique général

Bannière à l'église St-John-the-Evangelist
© IPIR 2008, soumis à copyright

L’église St. John the Evangelist dispose de cinq bannières. Dans les temps ordinaires, c'est-à-dire pendant la période d'’intervalle des cycles de Noël et de Pâques, on les affiche au nombre de quatre de chaque côté de l'autel. La bannière de St. John the Divine et celle de la Sainte Vierge sont les plus anciennes de la paroisse. La première a été offerte à l'église par la communauté de St. John the Divine; elle représente l'évangéliste saint Jean (St. John the Evangelist), apôtre bien-aimé du Christ, tenant le livre de l'Apocalypse qu'il a rédigé et où il décrit le ciel. En lien avec le livre de l'Apocalypse, on l'appelle toujours St. John the Divine. L'agneau mystique et le livre des sept sceaux décrits dans l'Apocalypse sont représentés sur la bannière et on reconnaît saint Jean par l'aigle à ses pieds qui le symbolise. La seconde bannière provient d'une église catholique. Elle a été achetée il y a plusieurs années et représente la Sainte Vierge et son fils, Jésus à Nazareth.
On ne connaît pas l'année exacte de production des deux bannières, mais elles remontent certainement au début du 20e siècle. La bannière de St. John the Divine a été fabriquée par les religieuses de la communauté de St. John the Divine à Toronto.
Les bannières représentent traditionnellement les confréries de la paroisse. Elles sont utilisées lors des processions importantes dans la tradition anglicane au début des services religieux lors des fêtes liturgiques telles que Noël, l'Épiphanie, Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, la Saint-Michel Archange et la Toussaint. La procession, est une marche symbolique accompagnée de chants à l'intérieur de l'église; le cortège s'ouvre avec la croix, suivie du clergé, une bannière est déployée devant la chorale, et une bannière ferme la marche. L'assemblée participe parfois en suivant la procession. En périodes de non pénitence du cycle liturgique, les bannières sont affichées. Le choix des bannières est effectué en fonction de la fête célébrée; ainsi, la bannière de la Sainte Vierge est préférée lors des messes qui lui sont plus particulièrement dédiées.

Description

Bannière à l'église St-John-the-Evangelist
© IPIR 2008, soumis à copyright

Les deux bannières sont fabriquées à partir de broderies hautement élaborées qui ont été cousues sur les tissus. Deux bâtons en bois ont été insérés dans le tissu à l'horizontal au haut et au bas des bannières. La partie supérieure est munie de ganses permettant de passer un bâton transversal (hampe de procession) dans le haut de la bannière. Certaines parties de l'iconographie ont été peintes. Les broderies représentant St. John the Divine et l'agneau mystique ont été cousues sur un fond bleu, lui-même cousu sur un tissu or. Des franges dorées ornent le bas de la bannière. Sur la bannière de la Sainte Vierge, les représentations de la Sainte Vierge et de la ville brodées sont cousues sur un tissu bleu pourvu de franges beiges et bleues.
Les deux bannières ont été restaurées à plusieurs reprises. Des travaux de restauration de la broderie ont été effectués à certains endroits sur les bannières qui sont très anciennes. On a aussi repeint certains détails. La mère de Father Slattery, avec d'autres paroissiennes, a participé à quelques occasions à la restauration des bannières. La bannière de la Sainte Vierge, restaurée il y a une cinquantaine d'années, nécessite à nouveau des réparations et sera envoyée en Angleterre.

Localisation

Municipalité: Montréal
Région administrative: 06 Montréal
MRC: Communauté métropolitaine de Montréal
Lieu: St. John the Evangelist , 137, avenue du Président-Kennedy, Montréal, H2X 3P6
Téléphone: (514) 288-4428
Site Web: http://www.redroof.ca/

Source

Father Humphrey Oswald Slattery
Titre, rôle et fonction : Ancien recteur de l'église St. John the Evangelist (1971-1992)
Lien avec la pratique : Father Slattery a utilisé les bannières lors des processions. Une bannière lui a même été dédiée pour commémorer en 1992 son 40e anniversaire de prêtrise.

Enquêteur : Élise Bégin
Date d'entrevue : 20 février 2008