Historique général

Choeur de Chalmers-Wesley
© IPIR 2012, soumis à copyright

De style néo-gothique, l'église presbytérienne libre Chalmers a été érigée en 1851-1853 selon les plans de l'architecte John Wells.

En 1925, les traditions méthodiste, congrégationaliste et une partie de l'église presbytérienne fusionnent, donnant naissance à L'Église unie du Canada. L'Église unie du Canada est la plus grande dénomination protestante au pays.  À Québec, la communauté de L'Église unie Wesley (méthodiste avant 1925) fusionne avec l'église unie Chalmers en 1931. L'église est alors renommée l'Église unie Chalmers-Wesley.

Avant de célébrer le 50e anniversaire du bâtiment en 1903, les balcons latéraux furent retirés afin de donner une meilleure visibilité aux vitraux.De plus, le plancher a été incliné et les bancs installés jusqu'alors en ligne droite, ont fait la place à des bancs disposés en amphithéâtre.

En 1931, la fusion avec l'Église Wesley amène des transformations de l'espace. Le choeur est rénové pour accueillir les nombreux choristes des deux églises réunies. Six vitraux de l'ancienne église Wesley furent installés, entre 1895 et 1913, à l'église Chalmers. Deux vitraux de Chalmers, installés en 1909 et 1913, ont été conservés.

 En 1987, les francophones de la paroisse Chalmers-Wesley fondèrent la paroisse Saint-Pierre. L'église abrite donc deux paroisses de l'Église unie du Canada: Chalmers-Wesley et Saint-Pierre.

Description

L'orgue
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L'Église de Chalmers-Wesley est particulière de par sa disposition intérieure.  L'espace est convivial et aménagé de façon à permettre le partage et l'échange.  Ses bancs sont disposés en amphithéâtre et l'orgue installé dans le choeur en fait un lieu propice à la pratique du chant et de la musique sacrée. La musique joue un rôle important dans le culte.  L'organisation de l'espace est donc pensée en fonction de cette pratique de communication religieuse.

La décoration de l'église est sobre, des boiseries ornent l’abside et les bancs et huit vitraux relatant la vie de Jésus forment l'essentiel des éléments du décor. La Réforme, au 16e siècle, dissocie l'Église protestante du catholicisme et par le fait même, de certains symboles. Ainsi, à Chalmers-Wesley, Jésus n'est pas représenté crucifié.  Les protestants préfèrent célébrer la Résurrection du Christ plutôt que sa souffrance sur la croix. L'autel devient une table de la communion autour de laquelle les paroissiens peuvent se rassembler. Il y a peu d'objets sacrés, de statues et de toiles représentant des personnages bibliques ou des saints.

Les vitraux sont les seules représentations figuratives. Pour les protestants, les vitraux par leurs riches coloris, embellissent les environnements souvent austères des églises tout en étant une évocation significative de leur foi. Ils rappellent des scènes de la vie de Jésus comme la dernière cène ou la résurrection du Christ.  Les vitraux ont donc une fonction commémorative. La presque totalité des vitraux est l'oeuvre de W.J. Fischer et fabriquée par l'atelier Léonard (1905-1913) de Québec. Les noms des commanditaires des vitraux, de riches familles de Québec tels les Holt et les Renfrew, propriétaires de la célèbre chaîne de magasins, sont intégrés à l'oeuvre sous forme d'épitaphe à la mémoire d'un disparu. De plus, de nombreuses plaques commémoratives soulignent la vie de personnes qui ont marqué la vie de la congrégation.

Apprentissage et transmission

Les armoiries de l'Église unie du Canada
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La communauté de Chalmers-Wesley organise des visites pendant la période estivale afin de faire découvrir le patrimoine de leur église aux visiteurs.

Localisation

Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
Lieu: Église Chalmers-Wesley, 78 rue Sainte-Ursule, Québec, G1R 4E8
Téléphone: (418) 692-2640
Site Web: http://www.chalmerswesley.org

Source

Shirley Nadeau
Titre, rôle et fonction : Marguillère et membre de la chorale de Chalmers-Wesley
Lien avec la pratique : Elle est membre de la communauté depuis 1987. Elle participe à plusieurs comités de la congrégation.

Enquêteurs : Anne-Florence Bisson, Marjolaine Boutin
Date d'entrevue : 10 février 2012